JARDIN
Le thème du projet ; le jardin.
A interprétation libre, mon but était de retranscrire l’évolution personnelle à travers une plante ; l’ortie.

Résultat Final
Série s’illustrations






L’ortie et son évolution
Urtica Dioca
Urtica Fallacillis

Née piquante.
Pas par choix, pas par conviction.
Est-ce mal ? De vouloir devenir ce que je ne suis pas ? De vouloir me fondre parmis elles ? Leur ressembler ? Piquer moins, sourire plus ?

Mais maintenant, cela semble plus lourd à porter.
Mon sourire est bien trop faux. Est-ce que je souris vraiment à pleines dents ? Peut-être un peu trop. C’est peut-être crisper, trop expressif pour si peu.
Urtica Interitus
Urtica Cineris

J’ai toujours tout
fait faux. De travers.
J’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête, m’écrase. Je ne suis toujours pas assez bien. Je ne l’ai jamais été. Pas assez. Pas assez droite, posée. Je vis trop.

Alors se renfermer, c’est peut-être mieux. On me regarde peu. On ne me regarde même plus.
C’est peut-être mieux ainsi. Je ne dérange personne. Je laisse la place que je n’aurais jamais dû occuper. Elle n’a jamais été faite pour moi de toute manière.
Urtica Heliantha
Urtica Spiritus

Et si, pour une fois, je m’autorisais à briller ?
Est.-ce que je n’ai pas le droit, moi aussi, à ce bonheur tant rêvasser depuis mon enfance ? J’ai le droit de m’affirmer, de vivre comme je suis. J’ai eu mal, oui, mais maintenant, je porte moins.

Et puis, comme un coup de vent, s’est enfin passé.
Je suis libre, tranquille. J’ai ma place. J’ai souffert, oui. Cependant, c’était un mal pour un bien. Affronter ses démons, soi-même et les autres pour se retrouver plus librement après. Pour s’accorder avec son âme, comme cela aurait dû être depuis le début.
Résultat Final
Le jardin de l’ortie
Et si, pour une fois, je m’autorisais à briller ?
L’identité se construit comme un jardin secret. Un lieu intérieur, invisible aux autres, où poussent nos douleurs, nos rêves, nos doutes et nos espoirs. On y enterre ce que l’on veut oublier, on y plante ce que l’on espère faire fleurir. Ce jardin, intime et changeant, grandit avec nous. Il est façonné par les épreuves, les métamorphoses silencieuses, les illusions et les révélations.
Parmi les plantes qui y poussent, l’ortie est la plus sincère. Au début, elle est rejetée, incomprise, piquante. Mais elle est le miroir fidèle de ce que nous traversons. À travers elle, on traverse des phases : la fausse paix, l’auto-destruction, la chute… puis enfin, la renaissance. Chaque transformation de l’ortie est une étape du chemin vers soi. Elle meurt parfois, pour mieux revivre. Elle change de forme, de couleur, de nature. Et dans ce cycle, elle se trouve.
Ce jardin, c’est nous. Et l’ortie, c’est la preuve que même ce qui fait mal peut un jour guérir, pousser droit, et fleurir de lumière.